Interlaken – le point de départ idéal pour des activités hivernales

Les vacances d’hiver sont fas­ci­nantes – vil­lages de mon­tagne idyl­liques, ambiance cha­leu­reuse, pay­sages pai­sibles. Pour beau­coup, l’hiver est la sai­son pré­fé­rée de l’année et les pistes attirent les foules. Com­ment pro­fi­ter des joies de la neige en Suisse lorsque, comme moi, on ne skie pas ? La région tou­ris­tique d’Interlaken pro­pose des acti­vi­tés hiver­nales variées. L’Auberge de Jeu­nesse Inter­la­ken est le meilleur point de départ pour les décou­vrir. C’est par­ti !

Nuitée à l’auberge de jeunesse, à la situation idéale

Super pra­tique, l’auberge de jeu­nesse se trouve juste à côté de la gare d’Interlaken Est et par rap­port à d’autres héber­ge­ments, la nui­tée est en outre bon mar­ché. De là, des trains et des bus relient dif­fé­rents domaines skiables, villes et ports pour des excur­sions en bateau.

Traversée romantique d’Interlaken

À quelques pas de l’auberge de jeu­nesse, une calèche vient me cher­cher. Enve­lop­pée dans des cou­ver­tures douillettes, Ahmed et son che­val Nao­ki me font décou­vrir durant une heure Inter­la­ken parée de son man­teau d’hiver. Nous ne man­quons pas d’attirer les regards tous les trois. Les autres tou­ristes nous font signe de la main en pas­sant. J’apprécie cette loca­li­té à la forme allon­gée et toutes ses facettes lors de cette pro­me­nade confor­table et roman­tique. Une fan­tas­tique sug­ges­tion : Ecoles d’é­qui­ta­tion Voe­ge­li – Inter­la­ken – entre­prises de calèches – pen­sion pour che­vaux – com­merce de che­vaux

Détente, ambiance mystique et délicieux repas

Au port d’Interlaken Ouest, je monte à bord du Schil­thorn, un bateau d’excursion du BLS. Celui-ci me conduit à Thoune en deux heures envi­ron. Je m’installe dans la gale­rie, où j’apprécie la superbe vue grâce aux immenses fenêtres. Pour le repas de midi, je m’offre une déli­cieuse salade et une savou­reuse soupe de len­tilles. Grâce au brouillard, le pano­ra­ma semble mys­tique. J’ai rare­ment connu une ambiance aus­si apai­sante que lors de cette croi­sière d’hiver.

Arri­vée dans la ville médié­vale de Thoune, je me pro­mène tran­quille­ment dans la vieille ville et j’admire les vieilles mai­sons à colom­bages, le châ­teau et les petites bou­tiques avant de reprendre le train direct pour rejoindre l’auberge de jeu­nesse.

À présent, place à l’action

Eddi vient me cher­cher direc­te­ment à la gare avec six autres tou­ristes et nous par­tons à l’assaut des mon­tagnes. D’abord en mini­bus, puis en télé­phé­rique d’époque. La vue sur le ciel étoi­lé lim­pide et la val­lée illu­mi­née à 1500 mètres d’altitude sont tout sim­ple­ment à cou­per le souffle. Mais le point culmi­nant est encore à venir : faire de la luge de nuit. Équi­pés d’une lampe fron­tale et d’une luge, nous rece­vons des conseils pour la des­cente de plus de trois kilo­mètres. Ensuite, le mot d’ordre est : en avant toute ! Nous nous lan­çons avec une cer­taine dis­tance les uns des autres, afin que cha­cun puisse adop­ter son propre rythme ! Je hurle et je crie. Arri­vés en bas, nous sou­rions tous béa­te­ment. C’était génial !

Ensuite, je fais plus ample connais­sance avec les autres aven­tu­rières et aven­tu­riers autour d’une déli­cieuse fon­due. Le groupe est très inter­na­tio­nal et les échanges sont d’autant plus pas­sion­nants. Je tombe lit­té­ra­le­ment dans mon lit, épui­sée et heu­reuse. Quelle jour­née fan­tas­tique !

Joies de l’hiver et soleil sur le Niederhorn

Je tré­pigne d’impatience. Je démarre très tôt, après avoir pris des forces grâce au copieux buf­fet petit-déjeu­ner. Je prends le bus jusqu’à la sta­tion de Bea­ten­berg. Rien que ce voyage en vaut déjà la peine. On prend de l’altitude au cœur de la mer de nuages. Vus d’en haut, les nuages sur la val­lée, au-des­sus du lac de Thoune, sous les­quels je navi­guais encore hier en bateau, semblent tout sim­ple­ment magiques.

La télé­ca­bine monte en 20 minutes au Nie­de­rhorn, à près de 2000 mètres d’altitude. Je suis accueillie par le soleil et une vue magni­fique sur les mon­tagnes et l’épaisse mer de nuages.

Je marche à un rythme tran­quille sur les che­mins de ran­don­née pré­pa­rés et pro­fite de l’ambiance magni­fique sous un ciel bleu. Il est frap­pant de consta­ter le peu de per­sonnes pré­sentes. Ici et là, quelqu’un fait de la luge ou du ski, mais sinon pas un chat. Ai-je décou­vert un coin secret ?

De retour à Inter­la­ken, je savoure un repas de midi typi­que­ment suisse au Res­tau­rant Stad­thaus : Rös­ti à la raclette, un délice. Je renonce au des­sert, et ce pour une très bonne rai­son.

Funky Chocolate Club

À quelques minutes à pied du res­tau­rant, j’atteins mon para­dis per­son­nel. Je suis accueillie par un pan­neau : Cho­co­late + me = hap­py. Je suis au bon endroit. Au cours d’un ate­lier pas­sion­nant de 75 minutes au sein d’un groupe à nou­veau inter­na­tio­nal, la cho­co­la­tière Oli­via m’apprend tout sur la fabri­ca­tion du cho­co­lat suisse. Je crée ma propre édi­tion, un cadeau pour un être cher. Et oui, le gri­gno­tage est auto­ri­sé durant toute la séance. 😉

Un « Au revoir » très clair

Je longe tran­quille­ment l’Aar jusqu’à l’auberge de jeu­nesse, où j’ai dépo­sé mes bagages. Il est temps de dire au revoir. Mais une chose est sûre : Inter­la­ken – je revien­drai ! Il y a tel­le­ment de choses à faire en dehors des sports d’hiver et deux jours ne suf­fisent pas !

Ma conclusion :

Inter­la­ken et la région en valent vrai­ment la peine, même en hiver. Il y a tel­le­ment d’activités variées. En hiver, la des­ti­na­tion pro­pose régu­liè­re­ment des offres spé­ciales qui te per­mettent d’acheter des acti­vi­tés et des billets de remon­tées méca­niques à prix réduit – je le recom­mande à tout le monde ! Cette année, l’action s’intitule « Offre hiver­nale »

Pour moi, les échanges inter­na­tio­naux, avec Ahmed du Caire, Eddie du nord de l’Inde, Oli­via de Pologne et de nom­breuses nou­velles connais­sances du monde entier, ont éga­le­ment été très pré­cieux !

Encore plus de magie hivernale

Nous te dévoi­lons nos endroits pré­fé­rés en mon­tagne.