Heinz Egli voulait en réalité faire une grande randonnée à travers les États-Unis : il avait démissionné et rendu son domicile. Puis, la pandémie de coronavirus lui a mis des bâtons dans les roues. Heinz s’installe donc sans hésiter dans les auberges de jeunesse et déménage d’une ville à l’autre.
Heinz Egli a vécu près de deux ans dans les Auberges de Jeunesse Suisses. © Cornelia Vinzens
Malgré toutes les résistances, il n’a pas à renoncer à sa grande randonnée. Il décide alors de randonner le long de la frontière suisse. Il passe principalement la nuit sous tente, mais aussi dans une auberge de jeunesse s’il y en a une à proximité. Une « expérience aux limites » dont il parlera encore longtemps.
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Elle sillonne les auberges de jeunesse depuis 67 ans
Iris Gauckler a été infectée par le virus de l’auberge de jeunesse à l’âge de 17 ans. Cette jeune aventurière voulait se rendre seule à Stockholm. Sa mère n’était certes pas enthousiasmée par l’idée, mais elle lui permit d’assouvir son désir de découverte à une condition : Iris devait devenir membre des Auberges de Jeunesse Suisses et ne séjourner que dans les auberges du réseau de Hostelling International, car celles-ci étaient considérées comme particulièrement sûres et il y a près de 70 ans, les hôtes devaient déjà être de retour à l’hébergement à 22 heures.
À 84 ans, Iris Gauckler voyage encore d’auberge de jeunesse en auberge de jeunesse à vélo, y compris à l’étranger. © Cornelia Vinzens
Dès lors, la curieuse Iris ne pourra plus s’arrêter. Jusqu’à ce jour, elle a exploré de nombreux pays, de l’Inde à l’Australie, en passant par la Nouvelle-Zélande, le Népal ou encore l’Ouzbékistan. Aujourd’hui encore, elle dort dans la mesure du possible dans des chambres à plusieurs lits des auberges de jeunesse et y fait la connaissance de personnes du monde entier.
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le Vespa Club à la recherche du lapin de Pâques
Je rencontre une troupe hétéroclite de personnes alors que je retrouve le Vespa Club de Nidwald à l’Auberge de Jeunesse Berne. Douze membres sur un total de 33 sont présents. Rires bruyants, plaisanteries, bonne humeur. Rien d’étonnant à ce que le club existe depuis 73 ans avec une ambiance aussi décontractée et joyeuse.
La bonne humeur du Vespa Club de Nidwald est contagieuse. © Cornelia Vinzens
Depuis plus de dix ans, les fans de Vespa se rendent à Pâques dans une auberge de jeunesse pour une escapade d’un week-end. Lorsque certains membres fondent des familles et s’agrandissent, la plupart des hôtels sont soudain trop petits pour accueillir plus de 50 personnes. Le scepticisme initial se transforme rapidement en enthousiasme : les salles de séjour et de jeux spacieuses pour les enfants, l’ambiance décontractée, les bons repas et les sympathiques collaborateurs ont contribué à faire du Vespa Club de Nidwald un habitué des auberges de jeunesse.
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